Le Franc-Parler de S.E. Oligui Nguema : Mener la Renaissance Industrielle de l’Afrique Centrale depuis le Gabon.
Vous savez, quand on parle de l’avenir de l’Afrique, il est facile de se concentrer sur les habitués du podium. Mais ces derniers temps, le Gabon est vraiment monté en puissance, et laissez-moi vous dire une chose : ils ont des plans sacrément ambitieux !

Sous la présidence de Brice Oligui Nguema, ils ne pensent pas seulement au Gabon ; ils cherchent à transformer toute l’Afrique centrale en un pôle d’activité économique dynamique. C’est un tout nouveau chapitre dans la façon dont cette région aborde ses incroyables ressources et ses partenariats mondiaux. J’ai d’ailleurs eu la chance de rencontrer le président Oligui Nguema à Libreville en 2024. Et ce qui m’a frappé, d’emblée, c’est son incroyable cohérence. Il avait le même franc-parler que je lui avais déjà entendu, lors du sommet États-Unis-Afrique dans le district de Columbia de Washington, organisé par le président Trump. Son message était limpide : « Nous avons besoin de partenaires pour exploiter nos minerais bruts, et nous voulons des partenariats gagnant-gagnant ». Ce genre de cohérence, que ce soit dans une salle de réunion à Libreville ou sur une grande scène internationale, est révélateur. Cela témoigne d’une vision claire et déterminée.

Son approche directe ? C’est devenu la marque de fabrique de la nouvelle politique étrangère du Gabon. Et son approche « gagnant-gagnant » ? Ce n’est pas qu’un slogan ; c’est une compréhension intelligente du fonctionnement des relations internationales modernes : où tout le monde profite, et non pas seulement une partie qui profite à l’autre. La grande transformation du Gabon ne concerne pas seulement ses ressources pétrolières et gazières traditionnelles. Le pays repense totalement son secteur énergétique, en proposant des mesures incitatives exceptionnelles pour attirer des investisseurs sérieux qui partagent sa vision d’une croissance durable, sous la direction du président Oligui Nguema. C’est une démarche mûrement réfléchie, qui reconnaît que l’avenir ne se résume pas à l’extraction, mais à la création de valeur réelle et à l’intégration régionale. Il s’agit d’investissements importants dans les ports, les transports, la distribution d’énergie et les usines de traitement des minerais. Attention, cela ne concerne pas que le Gabon ; Il est conçu pour desservir toute la région de l’Afrique centrale.

Le secret de l’industrialisation, c’est le gaz ! Le Forum des entreprises de l’énergie d’Afrique centrale 2024 s’est concentré sur le gaz. Et pour cause ! Le gaz naturel n’est pas un produit d’exportation comme les autres ; c’est le véritable pont entre les matières premières et la fabrication sophistiquée. Pensez-y : le gaz peut être à la base de la pétrochimie, des engrais et de toutes sortes de fabrications qui transforment des matériaux simples en produits finis de valeur. Il est l’épine dorsale chimique de tant d’industries, transformant les matières premières en produits finis. Un approvisionnement régulier en gaz signifie une électricité stable, absolument essentielle pour les usines et une économie stable dans toute la région. Les gazoducs relient littéralement les nations, encourageant la coopération et les objectifs communs.

Le réseau de pipelines de l’Afrique centrale : le moteur de la croissance régionale.
Ce n’est pas un simple amas de tuyaux ; c’est l’incarnation physique de l’unité régionale ! Ce vaste réseau de pipelines, d’usines de traitement et de systèmes de distribution sera le véritable système circulatoire de la transformation industrielle de l’Afrique centrale. Il reliera les zones riches en ressources à celles capables de les transformer et de les acheminer vers les terminaux d’exportation, créant ainsi des chaînes de valeur couvrant plusieurs pays. Des coûts de transport réduits, des chaînes d’approvisionnement plus fiables : une solution gagnant-gagnant pour les matières premières et les produits finis. Cela créera de nombreux emplois, soutiendra les entreprises locales et générera des revenus bénéfiques pour tous.

La prochaine grande avancée : le Gabon ne se contente pas de son pétrole et de son gaz. Il possède également d’importants gisements de manganèse, de minerai de fer et d’autres minéraux essentiels, essentiels à notre avenir technologique et énergétique vert. Mais pour exploiter pleinement ces ressources, il lui faut des infrastructures adaptées pour extraire, traiter et acheminer efficacement ces minéraux vers les marchés mondiaux. Combiner les infrastructures gazières et l’exploitation minière est encore plus efficace : de nombreux procédés de raffinage des minéraux sont très énergivores ; un approvisionnement fiable en gaz est donc essentiel à leur viabilité économique.
La proximité des installations de traitement du gaz et de raffinage des minéraux crée des complexes industriels extrêmement performants. Le partage des infrastructures se traduit par une baisse des coûts pour tous les secteurs, ce qui accroît la compétitivité mondiale.

Le style de leadership et la vision du président Oligui Nguema le distinguent véritablement comme la personne idéale pour mener la renaissance industrielle de l’Afrique centrale. Son franc-parler tranche avec les superfluités diplomatiques, ce qui lui vaut le respect de ses partenaires internationaux qui apprécient l’honnêteté. Il évoque constamment les défis et les opportunités pour l’ensemble de la région, et pas seulement pour le Gabon, se positionnant comme un leader pour l’Afrique centrale. Il est convaincu de la nécessité de partenariats durables et de grands projets d’infrastructures, démontrant qu’il sait qu’une prospérité durable repose sur des investissements patients et judicieux, et non sur des gains rapides.
Il comprend les exigences pour créer un environnement favorable aux investisseurs tout en protégeant farouchement les intérêts nationaux – une approche véritablement sophistiquée.

« Faire des affaires avec équité » : un principe crucial.
L’accent mis par le président sur « faire des affaires avec équité » témoigne réellement des relations passées de l’Afrique avec ses partenaires internationaux. Il s’assure que les bénéfices de l’exploitation des ressources profitent réellement aux nations africaines et à leurs populations, et pas seulement aux investisseurs extérieurs. Il prône des partenariats qui impliqueraient le partage des connaissances et le développement local et industriel, créant ainsi de bons emplois et soutenant le développement communautaire. Si cette vision est incroyablement enthousiasmante, les obstacles seraient l’argent, l’argent, l’argent : la construction de toutes ces infrastructures nécessite des capitaux massifs, des financements innovants et un engagement politique continu sont donc essentiels. Un projet comme le Système d’oléoducs d’Afrique centrale pour la sous-région nécessite un investissement considérable. Mais des discussions comme celles que nous avons entendues à la Maison Blanche constituent un pas en avant vers l’acquisition de partenaires pour concrétiser cette vision.

La stratégie menée par le président Oligui Nguema pourrait servir de modèle aux autres pays d’Afrique centrale et à l’Afrique en général, qui cherchent à optimiser leurs ressources. En mettant l’accent sur les infrastructures, l’intégration régionale et des partenariats équitables, elle offre un cadre applicable à l’ensemble du continent. Si nous réussissons en Afrique centrale, cela pourrait prouver que les pays africains peuvent aller au-delà de la simple extraction de ressources et devenir des acteurs incontournables des chaînes de valeur mondiales. Ce type de transformation ne profiterait pas seulement à la région ; il pourrait inspirer des efforts similaires dans toute l’Afrique. Le succès de cette vision dépend véritablement de l’engagement continu des dirigeants africains, de l’engagement des partenaires internationaux qui partagent ces valeurs et du développement de systèmes d’infrastructures essentiels comme le Système d’oléoducs d’Afrique centrale.

Alors que le président Oligui Nguema continue de défendre cette approche sur la scène internationale, son message constant de partenariat et d’intérêt mutuel pourrait bien définir le prochain grand chapitre du développement de l’Afrique. L’opportunité est immense, non seulement pour le Gabon, mais pour toute l’Afrique centrale, de devenir un acteur majeur de l’économie mondiale. Grâce à un leadership visionnaire, à des investissements judicieux dans les infrastructures et à de véritables partenariats internationaux, cette transition de l’extraction des ressources à une puissance industrielle peut absolument devenir une réalité. La grande question est désormais de savoir si toutes les parties prenantes, en Afrique et dans le monde, adhéreront véritablement à cette vision et travailleront ensemble pour la concrétiser.

Nathalie Lum
Chairwoman du CABEF