Ce matin à Malabo, l’Afrique centrale vit un moment décisif. Trois rendez-vous majeurs vont rythmer les prochaines semaines : la réunion des experts (24–26 août), la rencontre ministérielle (29 août) puis, point culminant, le Sommet des Chefs d’État le 10 septembre 2025.
Au cœur de l’agenda : le Central African Pipeline System (CAPS), présenté par le CABEF. Validé dans le cadre du PREF-CEMAC (Programme des Réformes Économiques et Financières de la CEMAC), le CAPS incarne l’ambition de doter la sous-région d’un réseau intégré d’oléoducs et de gazoducs afin de relier énergétiquement les pays membres, fluidifier les échanges, réduire les coûts logistiques et créer les conditions d’une industrialisation locale.
Bien plus qu’un projet d’infrastructures, le CAPS symbolise l’unité et la souveraineté énergétique de la CEMAC.
Les experts analysent cette semaine les dimensions techniques, économiques et environnementales. Les ministres devront ensuite se prononcer sur la signature d’un Memorandum of Understanding (MoU), étape décisive vers la mise en œuvre effective du pipeline.
Le CABEF salue ce processus comme une illustration concrète de la volonté des pays de la CEMAC d’aller au-delà des discours pour bâtir un avenir commun. En validant le CAPS, les États membres affirmeront leur détermination à transformer le potentiel énergétique de l’Afrique centrale en un moteur de prospérité partagée.
La route vers l’intégration régionale est encore longue, mais la dynamique enclenchée ouvre la voie à une Afrique centrale plus forte, résiliente et connectée.
À Malabo, l’histoire pourrait s’écrire.
Restez connectés : un décryptage exclusif de ces meetings vous sera dévoilé par le CABEF.
L’équipe du Cabef
Source photo : ecomatin
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