La transition énergétique mondiale est remise en question par certains acteurs de l’industrie. Ceci a été démontré une fois de plus lors de la récente conférence mondiale sur l’Energie CERAWeek à Houston aux Etats Unis avec le discours de AMIN Nasser, PDG d’Aramco qui a qualifié cette transition d’échec. Une déclaration qui a suscité de vives réactions parmi les participants et a relancé le débat sur l’avenir de l’industrie énergétique. 

Selon le PDG D’Aramco, la transition énergétique actuelle est trop lente et fragmentée pour répondre efficacement aux enjeux climatiques mondiaux.  Autrement dit, il s’agit purement et simplement d’un échec. L’industriel a également souligné le faible taux d’Energie renouvelable dans l’offre mondiale, tout en s’appuyant sur un rapport de KPMG qui, révélait l’an dernier que 82 % de la consommation mondiale d’Energie repose encore sur les énergies fossiles. Ces critiques largement commentées dans les médias ont suscité des réactions contrastées parmi les experts du secteur. Certains ont salué   un appel à l’action urgent, tandis que d’autres ont critiqué son manque de vision à long terme et son attachement au énergies fossiles ;

Dans son propos AMIN Nasser a mis en avant les défis auxquels l’industrie pétrolière et gazière est confrontée, notamment la pression croissante des gouvernements et des consommateurs pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Il a également souligné les investissements massifs nécessaires pour développer des technologies propres et durables tout en maintenant la rentabilité de l’entreprise. AMIN NASSER a appelé à une approche plus pragmatique et collaborative entre les acteurs de l’industrie pour accélérer la transition vers des sources d’énergies plus propres. Une approche qui va en droite ligne avec celle du Central Africa Business Energy Forum (CABEF).

Le Central Africa Business Energy Forum joue un rôle crucial dans la promotion du développement énergétique en Afrique centrale en ligne avec ses objectifs clés. Face aux défis soulevés lors de la conférence mondiale sur l’Energie CERAWeek, le CABEF s’engage à poursuivre sa mission de sensibilisation auprès des états membres de la Communauté Economique des états membre de l’Afrique central (CEEAC) sur les enjeux énergétiques régionaux. Il se positionne comme un catalyseur du dialogue et de la coopération pour promouvoir un développement énergétique durable en Afrique centrale, en soutenant des projets d’infrastructures énergétiques transnationales, tel que le CAPS (Central Africa Pipeline System), les réseaux énergétiques interconnectes. Pour le CABEF, la transition énergétique signifie l’adoption du gaz naturel comme source principale d’énergie.

La prise de position du PDG d’Aramco AMIN Nasser soulève des questions importantes sur l’avenir de l’industrie énergétique et la nécessite d’une transition rapide vers des sources d’Energie plus durable. C’est également dans cet ordre d’idée que le CABEF promeut une transition énergétique responsable en Afrique Centrale en favorisant la coopération régionale et en exploitant pleinement le potentiel énergétique de la région pour un avenir prospère et durable.

L’équipe du CABEF